La surexpression du TFEB prévient la neurodégénérescence dans les synucléinopathies expérimentales.

Auteurs

Arotcarena ML, Bourdenx M, Dutheil N, Thiolat ML, Doudnikoff E, Dovero S, Ballabio A, Fernagut PO, Meissner WG, Bezard E, Dehay B.

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Année de publication

2019

Journal

JCI Insight

Résumé de l'article

Les synucléinopathies sont des maladies neurodégénératives caractérisées par l’accumulation d’une protéine appelée α-synucléine sous forme agrégée au sein des cellules du système nerveux central. La maladie de Parkinson est la synucléinopathie la plus répandue, avec une accumulation de l’α-synucléine localisée au sein des neurones. L’atrophie multisystématisée est la seconde synucléinopathie la plus répandue, caractérisée par l’accumulation de l’α-synucléine au sein des cellules protectrices des neurones, appelées oligodendrocytes. L’accumulation de cette protéine sous forme pathologique dans ces cellules joue un rôle important dans la mort des neurones. Dans cet article, nous avons adopté une stratégie thérapeutique ayant pour but d’augmenter l’élimination de l’α-synucléine grâce à l’activation d’un des systèmes de dégradation des protéines, appelé autophagie, par l’intermédiaire de la protéine TFEB. Pour ce faire, nous avons ciblé spécifiquement les cellules affectées dans des modèles animaux de la maladie de Parkinson et d’atrophie multisystématisée. Nous avons démontré qu’un ciblage spécifique dans les neurones pour la maladie de Parkinson et dans les oligodendrocytes pour l’atrophie multisystématisée s’avère être une stratégie efficace pour protéger la mort des neurones. Ainsi, nous avons pu montrer pour la première fois l’intérêt de jouer sur sa dégradation et de cibler spécifiquement les cellules où l’α-synucléine s’agrège comme piste thérapeutique intéressante pour ces maladies neurodégénératives.

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